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SAINT-JAMMES est une commune des Pyrénées Atlantiques située en Béarn, à 10 km au Nord Est de Pau.lieu.png

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LES MARTYRS DE SAINT-JAMMES

jeann_dalbret.jpgAux alentours des années 1500, les guerres de religion n'auraient guère eu de répercussions en Béarn si Jeanne d'Albret n'avait existé. En effet, de tout temps, catholiques et protestants cohabitaient pacifiquement à Morlaàs et son "Parsan", mais la mère de notre souverain Henri III et futur Roi de France Henri IV, était une enragée calviniste et vouait aux catholiques une haine féroce.

C'est à cet effet qu'elle fit venir en Béarn, le Capitaine Montgomery et sa troupe de mercenaires, le 3 avril 1569.
Gabriel, Comte de Montgomery, ancien capitaine de la Garde Ecossaise du Roi de France, fut banni et chassé de la cour après avoir tué accidentellement (d'un coup de lance qui lui perça l'oeil à travers la visière du heaume), le Roi de France Henri II au cours d'un tournoi en 1559.

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Gabriel de Montgommery

Il embrassa la cause protestante et mit son épée au service de Jeanne d'Albret, et vint dans notre région, semant la désolation et la terreur : il mit Morlaàs à feu et à sang, incendiant l'église Sainte-Foy, l'église Saint-André, le couvent des Cordeliers, le couvent des Jacobins, le cloître des Frères Prêcheurs, la chapelle de Sainte-Lucie (lieu de culte primitif de Morlaàs avant l'édification de Sainte-Foy) et enfin la chapelle de Berlanne, sanctuaire situé en bas des contreforts de Morlaàs vers Pau.

Montgomery et ses soudards ne laissèrent que ruines et destructions à la place de tous les édifices religieux de notre région. Mais la fureur de cette troupe sanguinaire ne s'arrêta pas aux seules destructions matérielles.

Le 28 janvier 1570, la trop fameuse ordonnance qui décréta "l'abolition de l'exercice de la religion romaine" allait permettre à Montgomery de traiter en rebelles, c'est-à-dire de mettre légalement à mort, tout ecclésiastique enfreignant la "défense de fréquenter le païs".
Dès les premiers mois de l'année 1570, il n'existait plus de communauté religieuse organisée en Béarn.
guerre_religion.jpgA partir de cette date, les troupes huguenottes s'attaquèrent à tout ce qui portait soutane et l'annonce de massacres de réguliers ou de séculiers parvint à Morlaàs, de contrées plus lointaines où sévissaient ces troupes. Aussi, les religieux ayant du fuir leurs locaux ravagés avaient-ils trouvé refuge jusqu'à cette date dans des maisons amies, tant à Morlaàs qu'à Saint-Jammes, mais après la promulgation de l'Ordonnance de 1570, nos religieux abandonnèrent ces refuges afin de ne pas exposer leurs bienfaiteurs aux vindictes des calvinistes.
Ils s'en allèrent, munis de leurs maigres bagages, dans les forêts profondes qui recouvraient à cette époque la majeure partie de notre territoire. Ainsi, Frère Jean Fargali (Supérieur du couvent des Cordeliers de Morlaàs), Frère Antoine de Rosa et Frère Antoine de Wiliers (tous deux novices au même couvent), s'étaient enfuis dans les bois entre Morlàas et Saint-Jammes dans la crainte du sort que leur aurait fait subir l'ennemi.

Ils étaient assurés de ne pas manquer de boisson, la Souye et le Biarré qui traversaient ces forêts leur fournissant de l'eau en abondance. Quant à la nourriture, quelques âmes pieuses et connaissant leur retraite, ne manquaient pas de leur porter un peu de victuailles. Mais ceci ne pouvait pas durer, leur manège était visible et ces personnes se mettaient elles-mêmes en grand danger. C'est ainsi qu'au coeur de l'hiver, ne recevant plus d'aide de leurs fidèles, les pauvres malheureux n'eurent plus rien à se mettre sous la dent et n'osant pas quitter leur refuge, ils moururent tout doucement de faim.

Deux autres religieux, le Frère Auger de Montaut (Prieur du couvent des Dominicains de Morlaàs) et le Frère Raymond du Plan (prédicateur et Supérieur du couvent des Frères Prêcheurs) s'étant enfuis dans la forêt de Lahitau à Morlaàs, furent capturés par les huguenots : le Frère Auger de Montaut fut mis à mort de plusieurs coups d'arquebuse, et le Frère Raymond du Plan fut saisi, on lui arracha les yeux, on les lui fit manger et, pour terminer, on l'acheva à coups d'épée.

Le Pape Saint-Pie V ordonna que leurs actes fussent insérés parmi les pièces du châpitre général de l'ordre tenu à Rome en sa présence en l'an 1571 (actes conservés aux Archives Générales de l'Ordre de Saint-Dominique à Rome et communiqués par le Père Coulon, archiviste de l'Ordre, à l'Abbé Dubarat pour son ouvrage "Le Protestantisme en Béarn" édité à l'imprimerie Vignancour à Pau en 1895).


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environ 300 adhérents, accueille 194 résidents et emploie 220 salariés.  

Il s’agit d’une association loi 1901, déclarée d’intérêt général.

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des enfants et adolescents atteints de troubles spécifiques des apprentissages :

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