SAINT-JAMMES ET LA CHASSE ANGLAISE
Déjà, en 1152 lorsqu'Aliénor d'Aquitaine épousa Henri Plantagenet, Duc de Normandie et futur Roi d'Angleterre, toute la bordure atlantique était possession Anglaise.
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Ci contre Alienor d'Aquitaine et Henri Plantagenet
Bien plus tard, de nombreux britanniques s'installèrent en Béarn
Au début du XIXe siècle, la haute société britannique se retrouvait l'hivert à Biarritz et avait vite constaté que Pau et ses environs possédaient un climat idéal, loin des brumes et des pluies incessantes qu'elle connaissait chez elle.
Bon nombre d'Anglais élirent domicile à Pau et apportèrent avec eux la chasse à courre qui était, avec le golf, leur sport favori.
Ci-contre la Villa Lawrance à Pau
Les terres de Saint Jammes, idéales pour des parties de chasse anglaises

Cette colonie installa son siège à Berlanne et son centre d'activité se trouva être Saint-Jammes et sa région, car les landes du Pont-Long étaient trop plates et marécageuses tandis que les terres de Saint-Jammes, plus saines et vallonnées, procuraient par ses divers obstacles une chasse plus sportive.
Une heure avant que le départ de la chasse ne soit donné et que les chiens ne soient découplés au rendez-vous de la "Patte d'Oie", un valet choisi dans la population locale pour sa connaissance du territoire, partait en courant en traînant derrière lui un sachet de toile (la drague) contenant des crottes de renard, que les chiens devaient suivre à la trace. Par un itinéraire préparé à l'avance par le chef du PAU-HUNT (le Master) et lui-même, il parcourait une grande distance, franchissant fossés, talus et barrières, en évitant les terres cultivées.
Emmené dans une voiture en un lieu prévu, le renard vivant était lâché pour faire parcourir aux chiens un dernier parcours avant la curée et la mise à mort. Cela permettait de faire durer la chasse parfois une journée entière, sinon les chiens auraient eu tôt fait de rattraper le renard.
Si par hasard, chiens et cavaliers s'aventuraient parmi les récoltes, les sinistres étaient largement dédommagés. D'autant que les jeunes garçons du village, connaissant eux aussi le parcours, ouvraient les barrières des champs devant les cavalières, leur évitant ainsi d'avoir à sauter des obstacles fort peu faits pour les dames montant en amazone. En reconnaissance, ces Ladies leur lançaient des poignées de menue monnaie.
En 1875, une année de chasse revenait en moyenne à 30 000 francs or avec les gages des piqueurs, l'entretien des chevaux, la nourriture et le renouvellement de la meute, sans parler des indemnités généreusement distribuées aux agriculteurs pour dégâts aux cultures.

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Ci contre Alienor d'Aquitaine et Henri Plantagenet
Bien plus tard, de nombreux britanniques s'installèrent en Béarn

Bon nombre d'Anglais élirent domicile à Pau et apportèrent avec eux la chasse à courre qui était, avec le golf, leur sport favori.
Ci-contre la Villa Lawrance à Pau
Les terres de Saint Jammes, idéales pour des parties de chasse anglaises

Cette colonie installa son siège à Berlanne et son centre d'activité se trouva être Saint-Jammes et sa région, car les landes du Pont-Long étaient trop plates et marécageuses tandis que les terres de Saint-Jammes, plus saines et vallonnées, procuraient par ses divers obstacles une chasse plus sportive.
Une heure avant que le départ de la chasse ne soit donné et que les chiens ne soient découplés au rendez-vous de la "Patte d'Oie", un valet choisi dans la population locale pour sa connaissance du territoire, partait en courant en traînant derrière lui un sachet de toile (la drague) contenant des crottes de renard, que les chiens devaient suivre à la trace. Par un itinéraire préparé à l'avance par le chef du PAU-HUNT (le Master) et lui-même, il parcourait une grande distance, franchissant fossés, talus et barrières, en évitant les terres cultivées.
Emmené dans une voiture en un lieu prévu, le renard vivant était lâché pour faire parcourir aux chiens un dernier parcours avant la curée et la mise à mort. Cela permettait de faire durer la chasse parfois une journée entière, sinon les chiens auraient eu tôt fait de rattraper le renard.

En 1875, une année de chasse revenait en moyenne à 30 000 francs or avec les gages des piqueurs, l'entretien des chevaux, la nourriture et le renouvellement de la meute, sans parler des indemnités généreusement distribuées aux agriculteurs pour dégâts aux cultures.
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